Rénovation des écoles : plusieurs critères à prendre en compte

Pointés du doigt pour le problème de l’amiante, les établissements scolaires doivent aussi réfléchir à leur transition énergétique. Les épisodes de forte chaleur s’allongent en France, au-delà des deux mois de fermeture estivale des écoles. Mais pour le Cerema, qui consacre un dossier entier à cette nécessité de repenser les écoles, la performance énergétique n’est pas la seule urgence.

La rénovation doit prendre en compte les particularités du territoire propres à chaque établissement, pour mieux les intégrer par exemple à la vie de leur village, et améliorer leur fonctionnement global. Bien sûr, le confort d’été est primordial, autant pour la concentration des élèves que pour l’empreinte carbone du bâtiment ou les factures énergétiques, mais selon le Cerema, des mesures simples et peu coûteuses peuvent être mises en place dans un premier temps. On pense par exemple à l’installation de films solaires ou encore de brasseurs d’air.

Les nouvelles écoles s’équipent volontairement de tels systèmes, comme c’est le cas de l’école Eugénie Brazier, à Lyon, reconstruite sur un lieu existant et modèle d’école verte, qui a fait le choix d’un système de renouvellement de l’air à 30 mètres cubes par heure, soit des résultats largement supérieurs à ceux imposés par la réglementation, et qui est reliée à un réseau de chaleur. Les nouvelles générations d’établissements scolaires, reconstruits ou neufs, seront plus adaptées aux problèmes thermiques, que ce soit grâce à leurs cours végétalisées ou leurs équipements fonctionnant à l’énergie verte.